Vous avez dit « tu comprendras plus tard »

Vous avez dit « tu comprendras plus tard »

 » Suis le conseil de celui qui te fait pleurer, et non de celui qui te fait rire » (proverbe africain) et tu comprendras très vite. Il n’est jamais trop tard.

On peut être crédule ou incrédule et ne rien voir du changement qui s’opère, qui vivra verra ! On peut croire aux contes de fée et « Que les cils sur mes joues avaient le pouvoir d’exaucer les vœux » (BigFlo et Oli). On peut croire au père Noël en pensant qu’il continuera à nous apporter des cadeaux, facile et sans rien faire. On peut se dire « je le sais déjà tout ça », « besoin de personne », « il radote papy avec ses conseils à deux balles » …

« Tu comprendras plus tard » me disait mon père. Je m’étais toujours demandé ce qu’il y avait à comprendre. Je croyais, du haut de mes 1 mètre 75, avoir déjà tout compris. Maintenant, je comprends !

Pourquoi je comprends aujourd’hui bien plus qu’hier ?

Plusieurs choses font que mon père avait raison en me disant que je comprendrais plus tard :

  • Il avait une grande expérience de la vie, pratique et pragmatique.
  • Il avait une vision très claire du monde qui nous entoure…
  • Il avait été « jeune » avant moi
  • Il me connaissait par cœur, mon caractère, mes envies, mes capacités…

J’ai surtout compris qu’il y a une différence entre la théorie (ce que l’on sait ou pense savoir) et la pratique (ce que l’on vit, ce dont on devient responsable).

Comment ne pas attendre pour comprendre ?

Si je veux comprendre, il faut que je me mettre à la place des autres, être dans l’action plus que la réflexion , être ouvert et à l’écoute de tous les signaux faibles (collectées au travers de différents réseaux, partenaires…)

Si je veux comprendre, je dois aussi voir loin, voir grand, pour moi, ma famille, la France et l’Europe : me projeter au-delà du court termisme, apprécier les impacts de mes actions sur le moyen et long terme, cerner les enjeux du monde qui m’entoure…

Si je veux comprendre, je dois avoir des responsabilités (de parent, de tuteur, de leader, de dirigeant, de propriétaire…) ou être indulgent avec eux… plutôt que de passer mon temps à les critiquer.

J’ai compris, mon père avait raison !

Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas.