Vous avez dit « le travail c’est la santé » ?

Vous avez dit « le travail c’est la santé » ?

« Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » Confucius.

Le travail c’est la santé ? Rien faire c’est la conserver ? Les prisonniers du boulot ne font pas de vieux os ? Cigale ou fourmi ? Le bien-être passe par l’oisiveté ? Un travail stable ? Un bon salaire? Ou la possibilité de se révéler ? Henri Salvador, La Fontaine ou Confusius ? Notre relation au travail n’a-elle pas changé ? Le travail, quelle galère… mais puisqu’il est vital ne peut-on pas le rendre agréable ?

Le travail c’est la santé !

Le travail est plutôt bon avec un impact certain sur la santé, le bonheur et le bien-être :

  • Pour le plus grand nombre, le travail est le seul moyen honnête d’accéder à des ressources financières pour se loger, se nourrir, se divertir, s’instruire, se soigner, avoir des conditions de vie décente…
  • Le travail nous donne une identité solide et stable, un rôle, un statut social…
  • Une inactivité prolongée génère dans la durée un certain mal-être, une mauvaise santé physique et mentale et même de la culpabilité.

Rien faire c’est la conserver, Les prisonniers du boulot, N’ font pas de vieux os !

Mais le travail peut aussi nous mettre dans un état de délabrement avancé :

  • Les conditions de travail peuvent avoir un impact négatif sur la santé : insomnie, brimade, pression de la rentabilité, poids de la hiérarchie, cadences infernales, horaires impossibles à tenir, épuisement physique, heures passées dans les transports…
  • Notre travail peut nous sembler inutile, inintéressant, impossible, improductif, stérile…
  • Il peut ronger progressivement notre mental de doutes, de craintes, d’anxiété.
  • Il impose indirectement des contraintes économiques : peur de se retrouver sans activité, peur du changement (d’emploi, de société, de lieu de travail….), peur de ne pas y arriver…
  • Il nous envahit de la peur de n’en jamais voir le bout : « Maint’ nant dans le plus p’tit village, Les gens travaillent comme des sauvages, Pour se payer tout le confort. Quand ils l’ont, eh bien, ils sont morts. »

Et si le travail était aussi la solution pour vivre heureux jusqu’à son dernier souffle

Au pire des cas, si notre travail ne nous plaît pas, il nous donne au moins les moyens de subvenir à nos besoins et surtout de nous permettre de nous préparer une oisiveté future sereine.

Idéalement, le travail donne les clés de succès et de pérennité jusqu’à notre dernier souffle. Comment ?

  • En se préparant un avenir (par le travail ou toute autre forme de moyen honnête) pour ne pas dépendre des autres, des systèmes…
  • En apprenant à changer de travail (polyvalence) pour l’adapter à notre situation, notre age, nos envies.
  • En boostant tous nos talents , nous en avons tous, ou nous entourant d’acteurs pour nous aider à les booster.
  • En faisant de nos envies et nos talents un travail plaisant et à coup sûr rentable.
  • En nous révélant, nous donnant une raison d’être, une fierté, une liberté : « Faire ce que tu aimes, c’est la liberté. Aimer ce que tu fais, c’est le bonheur » (Pierre Champsaur).
  • En arrêtant de penser que d’autres paieront notre oisiveté… illustré par cette adaptation de ce conte toujours d’actualité : « La Cigale, ayant chanté Tout l’Été, Se trouva fort dépourvue, Quand la retraite fut venue…. Que faisiez-vous au temps chaud ? Nuit et jour à tout venant, Je manifestais, ne vous déplaise. Vous manifestiez ? J’en suis fort aise. Eh bien ! Dansez maintenant. »

L’intérêt ?

  • Être en pleine forme : « Un Homme qui est en route vers un projet qui le passionne est invulnérable à l’accident et à la maladie » (Christian Lemoine, Président fondateur du CRECI).
  • Être auto-suffisant, et en capacité de subvenir à ses besoins en tout temps et en toute circonstance.
  • Être porté par ses projets, ses initiatives.
  • Avoir la capacité de rebondir à chaque fois que nécessaire.
  • Éprouver une grande fierté du devoir accompli et à accomplir.
  • Rester maître de son destin.

Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas.