Trois questions pour connaître son but et être heureux dans la vie
1. Quels sens à ma vie, mon but, mes projets, mes objectifs dans la vie ? Suis-je fier de mon pays ? Suis-je satisfait de la manière dont mon pays fonctionne? Le monde tel qu’il est me convient-il ?
“Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous découvrez pourquoi.” Mark Twain
2. Quels sont mes plus grands plaisirs? Qu’est ce qui me rend heureux ?
» Un Homme qui est en route vers un projet qui le passionne est invulnérable à l’accident et à la maladie. » Christian Lemoine, Président fondateur du CRECI.
3. Quel est mon plus gros problème ?
Chacun de nous devrait se poser ces questions. Et sans but, sans projet, sans plaisir et avec des problèmes qui ne sont que des futilités, il vaut mieux prendre le temps de s’arrêter quelques instant pour refaire le point pour redonner du sens à sa vie.
Mes réponse pour être heureux
« Lorsqu’un seul homme rêve, ce n’est qu’un rêve. Mais si beaucoup d’hommes rêvent ensemble, c’est le début d’une nouvelle réalité. » (Friedensreich Hundertwasser)
En ce qui me concerne, à ces questions, mes réponses se résument en :
* je crois en l’Europe sans laquelle il n’est pas possible de faire face aux forces en présence sur le plan mondial. Avec 2 atouts majeurs par rapport aux autres puissances : une épargne réelle et une capacité de développement (R&D, innovation, …).
* je suis conscient de ce merveilleux pays qu’est la France et de ses atouts (histoire, culture, art, situation géographique privilégié, terre fertile, savoir-faire industriel, technique, scientifique et technologique, …). Je souhaite contribuer à sa notoriété (esprit citoyen)… et tout faire pour que les minorités, les défenseurs d’intérêts personnels et égoïstes, les casseurs… ne viennent pas détruire l’avenir, les valeurs, le potentiel de notre France et de notre Europe.
* Fier d’être français mais pas satisfait du fonctionnement de la France : réformes à la va-vite, défenseurs des droits-acquis, réaction de nantis et d’enfants gâtés, perte de bon sens occidental (dette 20 fois supérieure au PIB mondial), dépenser un argent que l’on n’a pas, inconscience du déficit, perte des réalités et de sens, déshonneur des principes démocratiques, championne du monde des jours de grève (dire que nos ancêtres se sont battus pour ce droit exceptionnel aujourd’hui bafoué, utilisé pour tout et surtout pour n’importe quoi). Et fière comme un coq (d’ailleurs savez-vous pourquoi la France à choisi le coq comme emblème? ). Ça fait partie de notre « patrimoine culturel, notre marque de fabrique » .. mais je dois avouer que j’ai même parfois un peu honte de tels gâchis. Je suis conscient que c’est loin d’être facile mais met-on vraiment tout en œuvre pour réussir collectivement ? (« Il n’y a pas de réussite facile ni d’échecs définitifs. », Marcel Proust).
* je suis encore moins satisfait du fonctionnement de l’Europe alors même que je suis convaincu qu’elle est vitale pour peser face aux autres nations
* je suis conscient qu’il faut vivre ce monde différemment qu’au XXe siècle. Et je veux être un acteur du changement au quotidien et sur le terrain. Le XXIème siècle n’est plus le XXème !! (« vivez au présent, rêvez au futur, apprenez du passé », proverbe)
* ma vie est un bonheur, un ensemble de plaisirs personnels et professionnels. Je suis heureux ou plutôt je me rends heureux (« Ne cherche pas le bonheur, crée le » Proverbe. « Le bonheur n’est pas le but, mais le moyen de la vie » Paul Claudel. « Faire ce que tu aimes, c’est la liberté. Aimer ce que tu fais, c’est le bonheur« , Pierre Champsaur, écrivain public). Je suis content de ce que j’ai (exit l’habituation hédonique). J’ai eu la chance d’avoir été bien éduqué. Je n’ai aucun problème digne de ce nom face à ce que peuvent vivre la majorité des habitants en ce bas-monde (au delà, je ne sais pas, je verrai plus tard).
* mes projets sont innombrables et je travaille d’arrache-pied pour les faire avancer, conscient qu’une seule vie ne suffira pas à tous les mener à terme. (“Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas”, Lao-Tseu)
* je dois tout à mes parents qui m’ont donné tout ce qu’ils pouvaient (force du travail et entreprenariat paternel, intelligence collective et gestion méthodique maternelle) et je me suis donné comme obligation de faire mieux qu’eux
* je donne beaucoup à mes enfants pour qu’ils aient aussi les moyens de tirer leur épingle du jeu (ils auront face à eux des homologues d’autres pays formés pour gagner, d’autres prêt à prendre de gros risques parce qu’ils n’ont plus rien à perdre, d’autres encore qui chercheront à prendre leur place). Et en faisant tout pour leur éviter le cycle du nanti (les grand-parents construisent, les enfants consolident, les petits-enfants dilapident)
* je dois énormément à mes familles (familles et belle-familles, directes et indirectes, étendues…). Chacun·e m’accompagnant à sa manière avec son style, ses compétences, ses qualités … et ses doutes.
* je pense qu’il faut anticiper, innover, aller jusqu’au bout de ses visions. Lorsqu’on a des idées « idéalistes », on est considéré comme un rêveur, mais quand nos idées se réalisent on nous voit alors comme un visionnaire !
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait. » Mark Twain
« Ne jamais s’endormir avec une idée qu’on croyait impossible de peur de se réveiller en constatant que quelqu’un d’autre l’a créée.” Léonard de Vinci
En quelques mots, je veux agir pour un monde plus humaniste, plus équitable, plus responsable, plus moderne, plus durable.
Et au moment de mon dernier souffle, je veux pouvoir dire « j’aurai tout fait pour y arriver ». Sur la chanson de Piaf « non, rien de rien, non, je ne regrette rien« . D’ici là des années d’actions avec passion pour rendre le monde meilleur et plus juste. La vie est longue et le monde est petit. Que du bonheur !