« Un Homme qui est en route vers un projet qui le passionne est invulnérable à l’accident et à la maladie…. » (Christian Lemoine, Président fondateur du CRECI) … et même à la retraite 😉
Et si on pensait le monde du travail autrement ? Et si le travail pouvait être autre chose qu’une contrainte ? Et si vie professionnelle et vie privée trouvaient un équilibre harmonieux ? Et si on pouvait être heureux ailleurs qu’en vacances ou en retraite ?
1. Constats
Coté collaborateur
– difficile de se mobiliser pour son entreprise
– difficile de trouver la motivation et l’engagement (manque de sens, manque d’envie, manque d’intérêt)
– volonté de préserver sa qualité de vie
– pas envie de « se tuer » au travail
Coté dirigeant
– incapacité à donner du sens (autre que financier)
– partage inéquitable des bénéfices et des richesses produites
– manque de réel engagement sociétal
– manque d’exemplarité
– management décorrélé du métier, de la réalité opérationnelle, du terrain
Côté politique :
– perte de réalité du terrain (dirigeants hors sol ou cour de récré)
– manque de représentativité de la population
– manque d’exemplarité
– démagogie outrancière dans le seul but « d’être élu »
– incapacité à conduire les réformes indispensables à notre avenir commun
2. Analyse et conséquences
Point de conjoncture à la française
– trop de bien être
– trop d’aide et d’assistanat qui tue les capacités à s’en sortir et à trouver des solutions par soi-même
– trop de vie à crédit (sur le dos de la dette … ou le dos des autres)
– opposition de points de vue (incapacité à l’intelligence collective, individualisme vs bien commun, génération actuelle vs futures)
– concurrence déloyale des associations avec des produits/services à moindre coûts voire gratuits voire contre-productifs (mobilisant des acteurs payés par le système : retraités, syndicats professionnels-salariés-patronaux…)
– Difficulté à changer de paradigme, à penser autrement, à ne plus succomber aux chants des sirènes
Conséquences
– le salariat tel qu’il existe aujourd’hui « à la française » n’est plus possible : les dirigeants ne prendront plus le risque d’embaucher et les salariés ne veulent plus travailler pour des « c… ».
– « Uberisation du travail » : exploitation d’indépendants à des tarifs bas et aux conditions sociales inexistantes.
– pendant qu’on s’excite à se taper les uns sur les autres ou à se noyer dans un verre d’eau, les autres puissances tirent leur épingles du jeu et prenne le lead sur l’avenir, dégradant encore ainsi la situation de la France et de l’Europe.
3. Solution : un nouveau modèle entrepreneurial économique et social
Des expérimentations existent :
– des organismes composés uniquement d’indépendant ou de sociétés à taille humaine interagissant en réseau (gouvernance cellulaire) dans l’intérêt individuel et collectif
– des organismes de taille importante organisés en cercles de décision concentrique (holacratie)
– les acteurs les plus exemplaires de l’organisme prennent le lead en tant que dirigeant (leadership = dirigeant reconnu par ses pairs)
– communauté d’acteurs qui mutualisent les efforts, les savoir-faire (connaissance organisationnelle plus qu’individuelle).. et les bénéfices
– communauté d’acteurs qui se partagent la charge selon ses moyens, compétences, envies… (Ikigaï)
– répartition équitable des résultats avec tous les contributeurs en fonction de leur investissement, leur prise de risque, leurs efforts et leurs résultats obtenus
– des managers aptes à faire face aux défis du XXIème siècle (voir)
– des leaders engagés et exemplaires (dirigeants et salariés) au service du plus grand nombre
– un capitalisme plus humaniste (voir)
À chacun sa part. Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas !