Vous avez dit Pandémie, que des larmes ?

Vous avez dit Pandémie, que des larmes ?

Une crise est une opportunité de mesurer ses capacités à naviguer dans l’adversité et à rebondir, plus haut, plus fort, plus grand !

Les épidémies sont des crises graves pour les individus, les entreprises, les États… Au delà des actions indispensables individuelles (gestes barrières), collectives (écoles, activité économique, transport…), on n’a que ses yeux pour pleurer, se lamenter, crier à l’injustice, à la (dé)raison… Est-ce bien là, la seule solution ?

Choisir ou subir ?

C’est l’histoire d’un mec, toujours à courir après son activité, trop de choses à faire, pris par les urgences, surpassé par les demandes de ses clients… Jamais de temps pour l’important, se former, finir proprement ses dossiers, dépiler le « non urgent » ! Un beau matin, il craque : « c’est décidé, cette semaine, j’annule tous mes rendez-vous, je reste à la maison pour solder tout ça » !

C’est l’histoire d’un mec (le même), à qui on annonce le vendredi que pour cause de pandémie, il doit rester à son domicile. Il va pester et de guerre lasse, se résigner à trier, classer, solder… Bref la même chose que dans la situation précédente.

« Choisi » (histoire 1) ou « subi » (histoire 2) ? In fine, le résultat est le même. Dans les faits, l’histoire 1 est bien plus agréable à vivre, plus performante, plus efficiente. Et si on faisait comme si on l’avait décidé !

Et si on arrêtait de se lamenter !

C’est injuste ? Comment je vais faire ? Ce n’est pas normal ?… mais c’est ainsi. Autant donc aller de l’avant surtout si on est en bonne santé !

  • Moi aussi ! Appliquer coûte que coûte et à la lettre les consignes (respecter les gestes barrières et les mesures de distanciation). Ne pas être plus royaliste que le roi. Ne pas croire que ça ne concerne que les autres.
  • Il y a pire que moi ! Aider ceux qui sont en difficulté à poursuivre leur activité, à pratiquer le télétravail, à s’organiser… On a des solutions ? On les partage avec ses proches, ses amis, ses clients…
  • Se rendre utile et hyper-actif ! Si on est en bonne santé et organisé pour intervenir sans risque, on propose ses services auprès de ceux qui manquent de moyens/ ressources/ compétences. On ne ménage pas ses efforts pour aller de l’avant, agir, traiter un maximum de sujet…
  • Ne pas « profiter » « abusivement » « excessivement » des dispositifs de compensation mise en place par l’État. Ne pas tout attendre de l’état providence. Dans l’ordre : on prend sur soi en prenant des congés, on limite les pertes de facturation / d’activité de son entreprise, on recourt aux aides de l’état lorsqu’on ne peut plus faire autrement. C’est à ce prix qu’on en sortira tous grandis (et qu’on évitera la banqueroute).
  • Ne pas sombrer dans l’oisiveté ! Une pandémie n’est pas une période de congés. Pendant qu’on attend que ça passe, d’autres prennent de l’avance.
  • Créer du positif. Convaincu des points ci-avant et en bonne santé, on remue son monde autour de soi, on crée de l’action, du positif, de la dynamique, de l’envie…

Et si on transformait la crise en opportunité !

Le pire serait de tomber dans la psychose, le défaitisme ou l’oisiveté.. Mieux vaut rester positif et générer du positif dans son entourage, ses proches, ses clients…Rester dans l’action (éviter de fonctionner au ralenti, ne pas perdre de temps…), il y a tant de choses à faire. Être prêt et gonflé à bloc au moment où il faudra repartir !

Au niveau personnel :

  • Monter en compétence : se former (en ligne, gratuite…MOOC, webinaire, ….), lire les ouvrages-dossiers thématiques en lien avec son métier, faire sa veille technique-technologique-méthodologique…
  • Classer les dossiers, ranger, faire les sauvegardes…
  • Capitaliser : matérialiser ses retours d’expérience, faire des synthèses-articles-…, rédiger les bilans d’affaire-projet-…, actualiser les supports de formation-coaching-tutorat-accueil…
  • Se distinguer : c’est dans l’adversité qu’on reconnaît les battants par leur capacité à surmonter les événements pour eux et pour les autres !

Au niveau de son activité-métier :

  • Chercher par tout moyen à assurer une continuité d’activité : proposer des solutions d’intervention à distance, maximiser le télétravail…  l’opportunité de réinventer sa relation au travail, d’expérimenter de nouvelles pratiques, d’adopter de nouvelles formes de travail…
  • Prendre du recul : faire son bilan d’activité, redéfinir ses offres-positionnement…
  • Réparer les moyens de production, améliorer les méthodes-outils de travail (systèmes d’information, sécurité, système de management…), actualiser ses moyens de communication (site internet, support promotionnel…).
  • Liquider les queues de projet (toutes ces actions résiduelles pour clore un sujet, qu’on ne prend jamais le temps de finir).
  • Servir avant de vendre ! Prospecter, vendre ses services standard en moment de crise n’est pas conseillé.. au risque de passer pour un vautour. Proposer de l’aide, des services dédiés à la situation (gracieusement ou à prix coutant)… il y a des chances qu’on vous le rende plus tard.

Dans tous les cas, ne perdez pas de temps, en ordre de marche

  • Multipliez les initiatives, les projets, les actions. Ne craignez pas de ne plus rien avoir à faire si la crise dure… il y a tant de choses à faire. Pour ne pas regretter à la fin de la crise de ne pas avoir eu le temps de tout faire.
  • Ayez une feuille de route, une logique, un but, un fil conducteur, un planning pour atteindre ce but.
  • Ne vous dispersez Pas. Ne participez pas tout azimut à des web-conférence, webinaires, réunions

Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas .