Vous avez dit “On peut tout acheter.. sauf ses valeurs ?”

« Sa conscience et ses valeurs, reconnues par les autres, font ce qu’on est vraiment« .
Nous aussi, habituons-nous à nous retrouver face à nous-même, à notre conscience et à nos valeurs, toujours pour le meilleur, au mieux et au-delà de notre intérêt personnel.

On peut tout acheter, ce n’est qu’une question de prix. Sauf que les valeurs et sa conscience peuvent tôt ou tard jouer les trouble-fêtes. Il a aura toujours quelqu’un ou quelque chose pour nous le rappeler.

Tout s’achète, ce n’est qu’une question de prix ?

Plus les années passent et plus elles démontrent qu’on peut tout acheter : biens matériels, la santé, un silence, un contrat…
L’appât du gain, la faiblesse des hommes, le profit personnel, l’intérêt, la folie des grandeurs… rendent même les propositions indécentes ou délirantes : vente d’organe, pédophilie, un enfant, un vol dans l’espace, un homme, une femme, un être humain, une élection, un bien public, le droit de braver un interdit, de tuer, de polluer, de salir, de détruire…
La morale a bien trop souvent du mal à résister à la cupidité, l’orgueil, la facilité, la luxure… L’argent achète tout, vraiment tout ?

Les valeurs n’ont pas de prix ?

Peut-on acheter son honnêteté, sa réputation, son intégrité, son honneur, le respect, la confiance… ? Ça dépend de l’importance que chacun accorde à ces valeurs. On peut très bien considérer les valeurs comme secondaires et passer outre, mais personne n’est dupe. Quand on a été malhonnête, corrompu, lâche, profiteur, perturbateur …, aucun argent, or, diamant et autre bitcoin ne permet de se racheter ses valeurs. Et tôt ou tard, on en subit les conséquences directes ou indirectes, personnellement ou sur son entourage ou descendance, à court, moyen ou long terme (et même si certains n’y croît pas, c’est réconfortant de se le répéter, le temps fera le reste).
Certains super puissants, super riches, super malins ou super forts arrivent à surmonter l’impact de leur mépris pour les valeurs. Bien que jugés coupables de certains maux, détournements, vols, crimes, ils parviennent à se faire élire, se racheter une « virginité », avoir encore plus de responsabilités… Et ils s’en vantent même, « preuve de leur super-puissance ou super-intelligence ». Et où est le pire ? Qu’ils s’en enorgueillissent ou que d’autres trouvent ça exceptionnel, excellent, super génial ?

Sa conscience, elle, n’a pas de prix !

Peut on acheter sa conscience ? On a sa conscience pour soi. Oublions les tordus et manipulateurs qui eux, n’ont aucune conscience. Les autres s’apprécieront en leur âme et conscience. Le problème est qu’il est difficile d’être objectif. On a tous un cadre moral, des principes, des valeurs et même le pire des truands peut se trouver de bonnes raisons pour agir tel qu’il le fait. Alors comment faire ?

  • prendre le temps de prendre du recul avec sa conscience : lever le pied et se retourner un temps pour analyser ses actions, ses résultats, ses échecs et réussites, ses valeurs, l’impact qu’on a eu sur les autres, son entourage, son pays, la planète…
  • ouvrir les chakras de sa conscience : regarder les autres citoyens, les autres peuples, les autres pays, mes modèles (ceux qui peuvent m’inspirer), mes anti-modèles (ceux à qui je n’ai vraiment pas envie de ressembler)…
  • savoir de quoi on parle, être opérationnel et de terrain : ce qui signifie qu’on est dans l’action, ce qui nous rend crédible et objectif dans sa prise de conscience parce qu’on est dans l’action et pas juste avec des principes et des mots, parce qu’on est confronté à la dure réalité de la vie, de ses droits et devoirs, de ses limites…
  • prendre le temps de « se regarder dans une glace », le plus objectivement possible. Que voit-on ? Quels intérêts ou causes a-t-on servis ou desservis ? Qui a subi ou profité de nos actes ?
    Sachant qu’on a tous nos limites et qu’à l’impossible nul n’est tenu. Inutile donc de mettre la barre trop haut : faire toujours le maximum et au mieux.

Nous aussi, habituons-nous à nous retrouver face à nous-même, à notre conscience et à nos valeurs, toujours pour le meilleur, au mieux et au-delà de notre intérêt personnel.

À chacun sa part. Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas !