À moi de voir chaque jour si ce que je vois lorsque je me regarde dans la glace correspond à ce que je veux être… aujourd’hui et demain !
Est-ce légal ?
Travailler au noir, voler pour manger, prendre dans l’entrepôt où je travaille des produits que j’estime invendables (dépareillés, pack incomplet…) … est-ce légal ?
C’est légal si c’est conforme à la loi et aux règlements (règlement intérieur, contrat…).
Est-ce honnête ?
Demander un employeur une rupture conventionnelle au lieu de démissionner d’un travail qui ne me convient plus et alors que mon employeur a besoin de moi, aller voir un « médecin » pour se « mettre en maladie » pour régler un différend avec mon employeur ou pour raisons purement personnelles… c’est légal mais est-ce honnête ?
On est honnête si on est droit, loyal, et qu’on agit avec honneur et devoir.
Est-ce moral ?
Profiter du système (sécurité sociale, assurance chômage…), prendre ses droits à la retraite à 60 ans avec une belle pension et continuer à travailler en cassant le marché « pour s’occuper » l’esprit ou « se payer ses cigarettes »… et prendre ainsi la place d’un entrepreneur, indépendant ou autre actif qui lui aurait pu faire le job, vendre un outillage et ne pas en assurer la maintenance prétextant que lorsque c’est en panne, il vaut mieux en acheter un neuf… c’est honnête mais est-ce moral ?
La morale (binaire, clarifie ce qui relève du bien et du mal) donne aux individus et organisation les moyens de juger leurs actes individuels et collectifs et de se construire une éthique personnelle et professionnelle. La morale dépend des valeurs de chacun (subjectives et personnelles).
Légal, moral ou honnête ?
Savoir si c’est honnête et moral est difficile. C’est une question de culture, de contexte, de situation, de système. Ce qu’on croit souvent être un problème de personne est bien souvent un problème de situation. Et les systèmes politiques, sociaux, économiques… n’arrangent rien.
On est chacun seul juge de son honnêteté, valeurs, morale. Ce qui est fait aujourd’hui le restera à jamais… on ne peut pas remonter ou effacer le temps. Et on serait bien en peine demain de critiquer ou contester quelque chose qu’on aurait soi-même fait. A chacun de faire selon sa conscience (voir l’article). Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas!