Vous avez dit « riche, mais de quoi ? »

Vous avez dit « riche, mais de quoi ? »

La richesse se mesure a ce qu’on laisse, pas a ce qu’on y a amassé ou dépensé ! « Rappelez-vous que lorsque vous quitterez cette terre, vous n’emporterez rien de ce que vous avez reçu, uniquement ce que vous avez donné » (St François d’Assise).

Selon le dictionnaire, « Riche » est très lié :

  • à la fortune, au luxe, à un prix élevé, à une grande valeur,
  • au fait de posséder des biens importants ou une quantité relativement importante d’argent.

Mais a en croire Yvette et Vamara (que je remercie d’avoir engagé cette réflexion), la richesse ne se limite pas qu’à ça, pas juste des signes extérieurs de richesses !

Riche c’est « avoir plus » ?

Dans la définition, être riche est très lié à la notion de quantité et d’abondance : toujours plus d’argent, de luxe, de valeur… Avec une confusion possible entre richesse et enrichissement personnel, accumulation de richesses pour elles-mêmes ou pour un plaisir purement personnel, une sorte d’énumération cumulative de biens ou d’objets.

Mais « avoir plus » n’est-ce finalement pas être possédé par ce que l’on croit posséder ? Être instrumenté par la finance ou l’économie de marché ? Cette course effrénée au « toujours plus » rend esclave, dépendant, soumis aux biens et objets que l’on possède : peur de les perdre, risque de se les faire voler, convoitise… au point de ne plus en dormir la nuit !

Riche c’est « ne manquer de rien » ?

Et si être riche serait avant tout de disposer de ce qui est strictement utile pour subvenir à ses réels besoins et profiter pleinement de la vie au juste nécessaire, en harmonie avec les autres et son environnement… ? Être riche, n’est ce pas simplement de quoi vivre sa vie sans la perdre et sans souffrir ? Juste manquer de rien, sans superflu !

Et les autres formes de richesse ?

Les formes de richesses vues ci-avant sont des « signes extérieurs de richesse », exposés aux yeux de tous. A ces formes extérieures s’opposent les « biens intérieurs de richesses » : richesse de cœur, richesse d’esprit, richesse sociale, richesse morale… « La richesse de l’homme est dans son cœur. C’est dans son cœur qu’il est le roi du monde. Vivre n’exige pas la possession de tant de choses » (Jean Giono, Les Vraies Richesses).

Et leur contre-partie, les « biens intérieurs de pauvreté » : pauvre d’être seul et isolé, pauvre en amour, pauvre de n’être apprécié que pour son porte-monnaie ou son paraître…

Cette richesse intérieure n’a pas de visibilité immédiate et directe aux yeux de tous, mais est bien plus bénéfiques tant sur le plan personnel que collectif.

Vous ne pourrez plus dire que vous ne le saviez pas .